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Faire passer un message, savoir écouter, désamorcer l’agressivité, s’affirmer… Ce sont les principaux défis d’une bonne entente professionnelle. Comment les relever ? Mes recommandations dans quatre situations courantes.

INTERVENIR EN RÉUNION

Préparez votre intervention avec un esprit positif, confiant en vous demandant si elle va clairement répondre aux attentes de vos interlocuteurs. » Si chacun veut imposer sa vérité à l’autre, la dispute est inévitable. Par le regard, le silence et l’écoute, montrez que vous les entendez. Décroisez les bras, tenez-vous droit, les épaules ouvertes : confiant et accueillant.

SOUMETTRE UN PROBLÈME À SON CHEF

Surtout, ne débarquez pas dans son bureau à l’improviste, vous risquez une réaction de rejet !! Donner envie d’être reçu. Pour cela, présentez votre problème en termes de projet commun et non d’insatisfaction personnel. Une fois avec votre patron, montrez-lui que vous apportez une solution plus qu’une difficulté.

FAIRE UNE CRITIQUE À UN COLLÈGUE

Les remarques positives se font en public, les reproches en privé. Cette règle prise en compte, considérez votre interlocuteur avec bienveillance et mettez-vous à sa place. Compte tenu de sa personnalité, comment peut-il entendre ce reproche ? Si la situation était inversée, comment aimerais-je qu’on me le dise pour qu’il soit recevable ? D’abord, accordez-vous sur les faits, en donnant une description courte et FACTUELLE. Ensuite, pour éviter le rapport de force, exprimez votre sentiment plutôt qu’un jugement. Parlez au « je » plutôt qu’au « tu » accusateur. Ajoutez : « Je peux me tromper », avant de lui laisser la parole afin qu’il s’explique. Surtout, écoutez les circonstances atténuantes qu’il peut évoquer. Puis terminez la conversation en l’assurant que vous l’avez entendu, mais que vous espérez que cela ne se reproduira pas.

ADMETTRE UNE ERREUR

D’abord, dédramatisez. Il n’est pas grave de faire une erreur. C’est une étape vers la réussite, car on en tire toujours un enseignement. Un premier pas pour accepter, ensuite, d’être critiqué sans se sentir vulnérable ou rejeté. Montrez à votre interlocuteur que vous prenez le reproche en compte. Pour cela, ne l’interrompez pas, assurez-vous qu’il a bien fini de parler et qu’il est attentif, avant d’argumenter. Vous pouvez alors évoquer des circonstances particulières, ou dire que vous auriez aimé plus de calme dans la discussion. Ainsi, vous vous faites respecter. Reconnaissez vos torts, sans culpabilité, mais n’hésitez pas à clarifier les choses en laissant aux autres, supérieurs ou collègues, leur propre part de responsabilité.

Allez… C’est pas simple ! Bon courage !